Capture, texte érotique hardcore de domination et d'humiliation publique SM

    Deux mois plus tôt, après que son vilain 4X4 eut poussé mon vélo flambant neuf dans le fossé de notre route de terre loin de toute urbanité, à demi inconsciente après le gros plouf dans la vase, quelque chose comme un « je te tiens » était remonté de très loin dans la nuit puis s’était éteint avec les crissements du gravier sous les pneus, jusqu’à ce que je me réveille déshabillée dans cette vieille cabane au bord d’un lac étranger avec un petit goût de sang entre les dents et la vague impression d’avoir croqué à sec tout un sachet de Muesli. Maintenant que je repense aux céréales avec une certaine envie je me trouve installée en mauvaise compagnie, les chaînes aux pieds et la bouche scellée, les mains attachées dans le dos, la chainette nasale qui pendouille jusqu’à la table et ma gorge offerte à l’attention de ce sadique. Mais non, n’allez pas vous figurer ma séquestration dans quelque caveau secret. À la terrasse d’un café, voilà où je me retrouve confinée, et sans faire preuve d’indiscrétion vous pourriez apercevoir les chaînes que je porte aux pieds, même si les marques de dents laissées sur les mollets par mon beau pédalier chromé ne ressemblent nullement à celles des chiens policiers. Il est vrai qu’après la chute dans la vase j’avais été accusée de vol en pharmacie par celui-là même qui me tient en laisse, car pendant la perquisition les flics ont déniché des doses de coke à mon domicile, alors que je n’ai jamais kiffé que l’aspirine. Je vous laisse imaginer qui les a fourrées dans ma boîte de préservatifs, si j’ajoute pour votre information que depuis ce jour j’ai souvent été gavée au Canigou.